Détails du terme - Arcisses (fusion des commues de Brunelles - Coudreceau - Margon en janvier 2019)

Arcisses (fusion des commues de Brunelles - Coudreceau - Margon en janvier 2019)

est une commune nouvelle française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. Elle résulte de la fusion au 1er janvier 2019 des communes de Brunelles, Coudreceau et Margon.

Démographie :

2022 : 2 209

Les sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arcisses_(Eure-et-Loir)

 https://www.arcisses.fr/ 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Margon_(Eure-et-Loir)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Brunelles 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coudreceau 

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Brunelles 

Brunelles (nommé Bernellis, vers 1140, dans le cartulaire de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron)  est une ancienne seigneurie relevant de la baronnie de Nogent-le-Rotrou. Les seigneurs de Brunelles étaient tenus à la garde du château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou. Pour cette raison, l'une de ses tours, partiellement démolie en 1827, porte le nom de tour de Brunelles.

Au lieu-dit les Vieux-Murs s'élevaient autrefois un château fortifié, l'église paroissiale Saint-Éloy d'Arcisses et en contrebas une chapelle. C'est dans les environs que se déroula en 1228 le combat entre Blanche de Castille et Enguerrand III de Coucy qui avait usurpé le titre de comte du Perche.

Brunelles possède ce qu’il reste de l’abbaye, c’est-à-dire son porche et l’essentiel du ruisseau d’Arcisses (il prend sa source sur la Gaudaine et fait, sur quelques centaines de mètres la limite Margon-Brunelles, avant de se jeter dans la Cloche). Le départ du canal d’Arcisses est bien évidemment sur Brunelles.

Seigneurs successifs et faits marquants du fief

  • 1407 : Édeline de Coisme, veuve de Jehan de Broc, dame de Brunelles ;
  • 1422 : Charles de Rosny, seigneur de Brunelles ;
  • 1454 : Philippe de Rosny, seigneur de Brunelles ;
  • 1455 : Hélène de Rosny, dame de Brunelles ;
  • 1477 : Charles de Rosny, seigneur de Brunelles ;
  • 1509 : François de Rosny, seigneur de Brunelles ;
  • 1539 : Charles de Rosny, seigneur de Brunelles, (Archives départementales d'Eure-et-Loir (A.D. 28-B 2466) ;
  • 1539-1543 : François de Rosny, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 2466-2467) ;
  • 1544-1548 : Lancelot de Rosny, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 2471) ;
  • 1600 : Lancelot de Barat, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 2532) ;
  • 1602 : état de tous les biens meubles étant au château et maison seigneuriale de Brunelles, (A.D. 28-B 2534) ;
  • 1607 : bail du lieu, château, domaine, moulins, seigneurie et appartenances de Brunelles, (A.D.28-B 2544) ;
  • 1609 : aveu à la baronnie de Nogent-le-Rotrou par Lancelot de Barat, pour le fief et seigneurie de Brunelles, (A.D.28-B 2550) ;
  • 1611 : procès entre Lancelot de Barat, seigneur de Brunelles, et Théodore des Ligneris, baron de Courville, pour les successions des seigneurs de Courville et de Brunelles, (A.D. 28-B 2554) ;
  • 1616 : saisie féodale de la terre et seigneurie de Brunelles, (A.D. 28-B 2568) ;
  • 1625 : René de Barat, seigneur de Brunelles ;
  • 1628 : Lancelot de Barat, seigneur de Brunelles ;
  • 1646 : François René Amelot de Barat, baron de Brunelles, (A.D. 28-B 2095) ;
  • 1658 : Thomas de Guibert, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 2637) ;
  • 1659 : foi et hommage au comté de Nogent par Louis de Bussy Guibert pour la seigneurie de Brunelles, (A.D. 28-B 2637) ;
  • juin 1677 : Marie de Lionne, veuve Charles Amelot de Barat, dame de Brunelles, (A.D. 28-B 2145) ;
  • 1698 : N. Amelot, ambassadeur en Suisse, seigneur de Brunelles ;
  • 1714 : Jacques Antoine Gouin, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 2224) ;
  • avril 1715 : bail du lieu de la basse cour du château de Brunelles, (A.D. 28-E 2230) ;
  • 1727 : Geneviève Françoise Durand, veuve Jacques Antoine Gouin, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 227) ;
  • 1748 : apposition de scellés au château de Brunelles, après la mort de Jean Baptiste Gouin, seigneur dudit lieu, (A.D. 28-B 2323) ;
  • novembre 1781 : Jean Baptiste Gouin, seigneur de Brunelles, (A.D. 28-B 2425, 3085).

Héraldique

D'argent à la fasce de gueules chargée de trois besants d'or.


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Coudreceau

Lieux et monuments

Église Saint-Aubin.

Personnalités liées à la commune

·        Charles-Adolphe Truelle (1816-1897), député d'Eure-et-Loir de l'arrondissement de Nogent-le-Rotrou de 1876 à 1885, mort le 23 avril 1897 à Coudreceau.

·       Alphonse Gaudron (1880-1967), évêque d'Évreux de 1930 à 1964, est né à Coudreceau

Coudreceau possède des bois du même nom ce qui explique le nom : l’aire des Arcisses (aujourd’hui fermée, entre la Fourche et Margon), même si cette aire est sur Sablons-sur-Huisne mais en limite avec des bois, eux sur Coudreceau. Dans l’église de Coudreceau, le bénitier est celui de l’ancienne abbaye d’Arcisses réalisé par des artisans de La Poterie.

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Margon

Margon détient, dans son église, les statues de St Benoît, fondateur de l'ordre, et de Ste Scholastique, sa sœur, issues de l’ancienne abbaye d’Arcisses. Margon possède l’essentiel de l’ancien canal d’Arcisses ainsi que l’avenue de l’Arcisse, son club des anciens se nomme "l’Echo de l’Arcisse" depuis sa création.

Manifestations culturelles et festivités

Margon est célèbre pour sa fête patronale. Chaque dernier samedi de juin, on brûle le soir sur un bûcher un mannequin appelé « la Bourbonnaise ». L'origine de cet autodafé remonterait à l'idée ingénieuse d'un cabaretier qui, voulant corser les feux de joie, fit brûler d'abord un mannequin d'homme puis de femme. Comme ceci se passait à l'époque de Louis le Bien-Aimé et que la du Barry était impopulaire, on lui donna le nom de « la Bourbonnaise ».

Selon d'autres légendes, ce serait la dame de Radrais qui, au temps des croisades, aurait fabriqué un faux pour empêcher son amant d'épouser la fille unique du seigneur de Courcelles. La découverte de son crime l'aurait conduite au bûcher.

Lieux et monuments

  • L'église Notre-Dame du Mont-Carmel (XIe siècle), recensée dans l'inventaire général du patrimoine culturel.
  • Le dolmen de La Borde dit aussi Pierre-aux-Nouveau-Nés est le plus ancien monument de la commune. Il n'en subsiste plus que la dalle de couverture, qui gît sur le sol. Au début du XXème siècle, il était encore assez bien conservé...
  • Le hameau d'Ozée.
  • Ferme-manoir du Bois Joly.
  • Le vieux Bourg.
  • Le lavoir, situé sur le bord de la petite rivière La Cloche


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